
- 21 éditeurs contactés (19 parisiens, 2 provinciaux).
- 16 réponses reçues à ce jour.
- 6 lettres types dans le style "nous vous remercions...malheureusement... bonne chance...distinguées."
- 3 lettres que j'appellerai les "oui mais non" plus vexantes que motivantes qui vous disent qu'ils ont déjà beaucoup de difficultés à publier leurs coups de coeur alors c'est pas pour publier des écrits vains.
- 4 lettres "voie de garage" du genre "vous vous êtes trompée de crémerie".
- 2 lettres sincères et rigoureuses où l'on sent bien que le comité de lecture à mouillé la chemise en lisant mon manuscrit (autant les citer, il s'agit des Editions Robert Laffont et du Dilettante).
On peut donc conclure que seulement 12% des éditeurs prennent la peine de lire les manuscrits qu'on leur envoie ou alors que 12% des comités de lecture prennent le temps de répondre de façon individuelle à chaque postulant.
Sachant que 9 manuscrits sur 10 sont refusés, on peut bien entendu imaginer la somme de travail que cela représente en terme de secrétariat mais qu'elle goutte d'eau financière comparée aux 1 million d'euros investi par Fayard pour soutirer Houellebecq à Flammarion!
Toutes ces réponses n'ont malgré tout pas réussi à me convaincre d'arrêter ma démarche d'aspirante romancière!
Le magazine Marie-Claire lance ces jours-ci un grand concours littéraire et, heureux hasard, le thème du manuscrit à leur adresser est exactement celui du mien! J'espère cette fois là ne pas passer inaperçue!
De toutes les manières, le seul mot d'ordre est de continuer à regarder la ligne bleue des Vosges en restant concentrée sur l'objectif. Mon second manuscrit est déjà entamé et j'attaque dans un mois des cours d'écriture en atelier .
Qui a dit que l'espoir faisait vivre?